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Success fee non merci ou la garantie de transparence et de confiance  

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Dans le monde du recrutement un faux ami fait rage : « success fee ». Si en première lecture les recruteurs retiennent le mot « succès », il faut creuser un peu plus loin pour savoir à quoi s’en tenir.

Qu’est-ce que le success fee ?

Définition du success Fee

Le terme « success fee » (honoraires au succès) fait référence à une forme de rémunération ou de commission qui est payée à une personne ou à une entreprise en fonction de l’atteinte d’un objectif ou du succès d’une transaction. Cette rémunération n’est généralement versée que si l’objectif convenu est réalisé avec succès.

Son fonctionnement

  • Le recrutement au succès est un type de recrutement qui se différencie de par son mode de rémunération. En effet, contrairement à un contrat conventionnel, le cabinet de recrutement au succès n’est rémunéré qu’une fois le recrutement effectif.
  • Le modèle du recrutement au succès nous vient des pays anglo-saxons. Il se généralise de plus en plus en France, bien qu’il ne s’agisse pas encore du modèle de rémunération majoritaire. Avec pour promesse de ne payer qu’en cas de résultat, le recrutement au succès peut séduire.

Deux pratiques de facturation coexistent en recrutement

Facturation à la mission

Une fois en accord avec le poste et la mission définie, certains cabinets facturent un acompte et démarrent leur mission puis le solde est facturé à l’embauche puis à l’issue de la période d’essai.

Facturation au résultat : le “success fee”

Dans l’autre cas usuellement appelé « au succès », le cabinet facture sa mission lorsque le candidat est effectivement recruté, ce qui peut sembler alléchant puisque le recruteur a le sentiment de ne prendre aucun risque.

Attribution des moyens selon le marché actuel

Quelles sont les conséquences de ces deux pratiques pour les entreprises qui recrutent ? Il faut ici rappeler qu’à ce jour, même si cela semble étonnant, nous sommes en situation de plein emploi dans beaucoup de métiers dont, pour ne citer qu’eux, le marketing, le digital et l’informatique. Alors sur ces métiers pénuriques, les moyens mis en œuvre par les cabinets ont un effet direct sur les résultats.

Quel mode de facturation choisir en tant qu’entreprise ?

Constat global

Au-delà d’un simple mode de facturation, la manière dont un cabinet de recrutement engage sa relation contractuelle avec son client a un lien direct sur la façon qu’elle aura de travailler et très probablement sur son engagement. Or lorsqu’un poste est confié à un cabinet externe, très souvent c’est que l’entreprise a un besoin urgent et qu’elle ne sait plus faire sans. Alors lorsque l’entreprise a confié la mission à un cabinet, elle recherche une solution à une problématique perçue comme sensible par les opérationnels, voire urgente.

Success fee ou facturation à la mission ?

Honnêtement,  le recrutement au succès a un atout évident pour l’entreprise : il demande moins d’engagement  de la part de l’entreprise dans le sens où il ne présente pas, à première vue, de risque financier si l’entreprise recrute le bon profil grâce à cette méthode.

Mais la logique de recrutement au succès s’applique davantage à la recherche de profils « standards » et non pénuriques. En gros des profils souvent moins qualifiés sur lesquels le cabinet de recrutement peut appliquer un sourcing de masse, souvent via une énorme collecte de CV. On ne parle pas ici de chasse qualitative de profils à haut potentiel mais bien de recueil de candidatures à grande échelle. Précisément le métier d’un cabinet généraliste et sur des profils qui ne sont pas pénuriques et qui ne nécessitent pas d’approche directe.

A savoir et précisément, ce que ne fait pas Accile.

Les entreprises choisissent un cabinet pour obtenir des résultats dans des délais courts

Elles font appel à des cabinets de recrutement dans des contextes particulièrement contraints : budget, temps, emplois spécifiques et/ou pénuriques, turnover important, etc … contextes qui rendent la situation sensible et délicate. Le choix du partenaire devient alors stratégique. Le client délègue l’atteinte des résultats à un tiers, et la relation de confiance s’établit lorsqu’il a la certitude que le cabinet a bien compris son attente. Mais le client aura, quoiqu’il en soit, besoin d’être rassuré sur les moyens que le cabinet va mettre en œuvre.

Situation de plein emploi et candidats exigeants : une nouvelle donne

Le marché actuel

Beaucoup de métiers comme la supply-chain, le marketing, l’innovation, le digital ou l’informatique vivent une situation de plein emploi. La chasse aux profils y devient une pratique délicate et de longue haleine car les candidats sont toujours en poste, souvent exigeants et parfois peu proactifs. Pour recueillir les faveurs des candidats et les rapprocher du besoin client, les moyens à déployer sont donc souvent à la fois complexes et laborieux. Cependant, une fois mis en œuvre, ils maximisent les chances de réussite pour trouver la « bonne personne ».

Les limites du success fee

C’est ici que la pratique « au succès » atteint ses limites. Les cabinets concernés ne peuvent souvent pas mettre tous leurs moyens sur la chasse, préférant investir sur des recrutements « plus faciles » pour garantir un succès rémunérateur ou abandonnant rapidement un recrutement dont l’aboutissement n’est pas aisé.

Accile s’engage à investir sur le processus de recherche

Pour illustration, conscient de tous ces enjeux, notre cabinet Accile a fait le choix de renoncer au success fee pour facturer un acompte à hauteur de 50% du montant forfaitisé de la mission. Nous sommes nombreux dans cette pratique.

Cette décision a pour nous et nos clients un impact direct sur notre taux de réussite avec 99% des missions pourvues.

Notre conviction : un partenariat solide n’est possible que si nous adoptons une méthode de travail et de facturation parfaitement expliquées et transparentes tout au long du processus :

  • 70% de nos moyens globaux sont consacrés à la compréhension du besoin client et la recherche des candidats potentiels (identifier, approcher, échanger, sélectionner, comprendre les leviers de motivations, etc …)
  • 30% restants sont dédiés au suivi une fois que le candidat a fait acte de motivation pour rentrer dans le processus de recrutement, en réponse à notre sollicitation.

Notre expérience nous démontre aussi que le versement d’un acompte conséquent engage l’entreprise qui en accepte le deal. En effet, cela signifie qu’elle est en réelle capacité de recevoir rapidement le candidat et de l’accueillir dans les meilleures conditions.

Conclusion : non merci le success fee

En conclusion, cette situation de pénurie dans certains métiers est l’opportunité de créer une relation « gagnant-gagnant » avec nos clients, à travers un engagement réciproque dans la réussite des recrutements. Nous avons choisi logiquement de facturer à la mission, et non au “success fee” notamment pour assurer la qualité de notre méthode de recrutement. Et depuis 21 ans, nos clients confirment ce choix.

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