Le recruteur : juge ou conseiller ?
L’appréhension de l’entretien
A l’aube de 2022, nombre de candidats gardent une appréhension quant aux entretiens qui leur permettraient de poursuivre leur carrière.
Le recruteur est souvent à l’image d’un juge intransigeant avec un laps de temps imparti et des questions mettant à l’épreuve les candidats. Or, la vision que nous essayons de promouvoir est celle de recruteurs tels des conseillers, essayant de cerner au mieux les compétences professionnelles et la personnalité du candidat qu’ils reçoivent.
En effet, nous devons être convaincus à la fois des hard et des soft skills pour présenter une candidature à nos clients. L’expertise demeure ce qu’il y a de plus important mais le savoir être a pris au fil des années une place prépondérante dans les entretiens et dans le choix d’un candidat.
Questions intrusives et hors de propos
Il s’avère parfois complexe de mener des entretiens fluides car certains candidats pensent parfois que les questions sont intrusives et hors de propos.
Leurs réponses telles que « Je ne vois pas le rapport avec le poste », « Pourquoi ces questions ? » ou encore « Cette information est-elle nécessaire ? » à nos questions « Avez-vous senti le vent tourner ? » dans le cadre d’un licenciement et « Quelle est votre rémunération actuelle et souhaitée ? » traduisent leur incompréhension mais également un mal être ou des choses à cacher. Pire encore, ne pas souhaiter donner des chiffres quand on est dans une posture managériale alors que le périmètre d’intervention est souvent un critère important.
Pourtant, elles nous servent à comprendre à la fois leurs réactions dans des environnements complexes et des situations incertaines comme en 2020 avec la crise sanitaire, mais aussi, à s’assurer que le poste proposé est en phase avec leurs souhaits.
Le recruteur a en effet une mission de conseil voire de guide et il se doit d’écouter le candidat pour établir des bases saines. Avec le temps, nous essayons de sortir des entretiens formels et au-delà de l’expertise recherchée, de comprendre au mieux le candidat qui reste libre de ne pas répondre aux questions au risque de figer l’entretien. Mais notre objectif reste une totale impartialité mais aussi une très forte transparence dans les relations que nous entretenons avec « nos » candidats.
Les candidats doivent s’engager dès cette première étape car en étant fermés, le recruteur sera moins enclin à poursuivre et les 2 parties ne vont pas passer un bon moment !
Chez Accile, le contact est gardé avec le candidat et avec un réel suivi dans le temps même quand le processus de recrutement pour lequel il a été interviewé n’a pas abouti. Permettre de comprendre la raison pour laquelle la candidature n’est pas retenue et surtout d’être accompagné est essentiel à nos yeux.
Nous souhaitons donc une communication transparente lors des entretiens basés sur une écoute active et non sur l’idée qu’un jugement est émis.
A Lire aussi : Comment évaluer la motivation d’un candidat ?
=> Découvrez nos dernières actualités et nos offres d’emploi