visuel de cubes en bois où il est écrit work et life disposés sur une bascula avec une main qui appuie sur le mot work

La relation dans le travail s’est inversée….

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Il n’y a pas que le travail dans la vie et c’est tant mieux !

Voici en substance ce que pensent aujourd’hui de nombreux salariés mais également nos jeunes diplômés.

La nouvelle génération mais également les tensions constatées sur le marché du travail rebattent les cartes et la pandémie de covid de 2020/2021 n’est pas non plus à sous-estimer dans cette nouvelle donne. La relation entre recruteurs et candidats s’inverse et cela n’est pas sans impact sur les pratiques de management et de recrutement.

Nombre de nos clients, DRH ou chefs d’entreprises, estiment aujourd’hui que le recrutement et la fidélisation des collaborateurs est au rang des enjeux majeurs pour les dix prochaines années. Comme l’un d’entre eux me l’a précisé : « la génération de nos parents vivait pour travailler avec beaucoup de passion, la nouvelle génération travaille pour vivre et veut donner un sens à son engagement ». Le retournement est immense et a beaucoup été sous-estimé. Un retournement qui impose aux entreprises d’actionner un double jeu de séduction ; le premier, bien connu, est de donner de l’attention à leurs collaborateurs et le second, devenu plus complexe pour conserver et attirer de nouveaux collaborateurs, est non seulement de leur porter attention mais d’avoir un réel avantage compétitif.

On parle de notion de « désirabilité » qui est radicalement différente de la seule image que véhicule et qui s’accompagne aussi de preuves. On ne parle plus de porter des valeurs ou de présenter un babyfoot lors de l’embauche ni même de compenser la rémunération même si le salaire reste un point clé pour désormais recruter les meilleurs talents.

Le travail n’est plus au cœur des préoccupations de la nouvelle génération.

Il faut s’adapter aux nouvelles règles et la société est d’avantage tournée aujourd’hui vers le bonheur personnel que le travail. Il faut donc donner des motifs de satisfaction dans les missions professionnelles et surtout laisser du temps et une organisation du travail plus souple pour que les collaborateurs aient envie d’intégrer l’entreprise et de s’y investir même si la notion d’investissement semble très différente de celle de leurs ainés.

Tous les candidats citent la stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) comme un étalon majeur avant même la rémunération et les avantages proposés (13ème mois, intéressement participation).

La majorité des jeunes ne veulent plus choisir entre un bon salaire et la qualité de vie au travail, les deux sont importants et réfutent le choix de l’un ou l’autre. En bref, il faut être bien payé et avoir une qualité de travail donc de vie en dehors de celui-ci !  Les candidats veulent aussi briser les murs et les hiérarchies. Ils sont très séduits par le travail en groupe et en groupe de projets et l’organisation de leur temps de travail reste le maitre mot. Encore faut-il arriver à jongler entre les souhaits de cette nouvelle génération et les collaborateurs de l’ancienne génération, ancienne ne veux pas dire très séniors… On croise des candidats de 40 ans ancrés dans des situations classiques de la relation entreprise-employeurs qui ne demandent ni télétravail, ni adaptation à leurs contraintes et des trentenaires bien plus exigeants. 10 ans ne les séparent pas toujours ! Les ressources humaines ont aussi de sacrés choix à faire !

 

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