Le Chief Happiness Officer

Qu’est-ce qu’un Chief Happiness Officer ?

Le Chief Happiness Officer, Responsable du Bonheur en français, est un nouveau métier apparu dans les start-up de la Silicon Valley, qui commence à se déployer progressivement en dehors des Etats-Unis et a récemment fait son apparition en France.
Le CHO fait en sorte que les salariés se sentent plus heureux au travail en partant du postulat que des collaborateurs plus heureux sont plus impliqués et plus productifs.
L’objectif est à la fois de bien accueillir les employés qui arrivent et de retenir les meilleurs talents.

A l’origine de cette idée, nous trouvons l’Ingénieur de Google Chade-Meng TAN qui s’est attribué le rôle de « Jolly Good Fellow » (ou « Bonhomme Joyeux »), qui a créé une nouvelle tendance et inspiré d’autres sociétés. Chez Google, par exemple, les initiatives mises en place pour le bien-être des salariés auraient permis d’augmenter leur satisfaction de 37% !

Y’a-t-il un profil type pour devenir Chief Happiness Officer ?

Le CHO doit faire preuve de qualités qui, pour la plupart, ne s’apprennent dans aucune école : écoute, convivialité, altruisme, sens de l’organisation…

Qu’on se le dise : il y a autant de profils de Chief Happiness Officers que d’entreprises ! Pourtant, sous cet intitulé un peu flou, nous retrouvons des fonctions présentes de longue date dans de nombreuses entreprises. Ses attributions se situent le plus souvent à la frontière entre la communication interne, les ressources humaines et l’événementiel.

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Quelles sont les missions d’un Chief Happiness Officer ?

La fonction suscite de la curiosité de fait de sa nouveauté et peut parfois laisser perplexe. Pour autant, le Chief Happiness Officer occupe des fonctions concrètes.

Ses principales missions vont de l’organisation d’évènements internes (petits-déjeuners, apéritifs) ou externes (sessions de massages, sorties au ski ou au karting) à une communication interne claire laissant la parole aux collaborateurs.
Mais son rôle ne s’arrête pas là, il prend également en charge des missions plus « sérieuses » comme la gestion de situations de crise (rachat, changement de direction…) pour réguler les tensions en portant une grande importance aux situations individuelles.
Le CHO doit trouver des solutions aux situations anxiogènes qu’une entreprise peut connaitre pour rassurer les collaborateurs et éviter un trop fort turn-over.

Adaptée aux personnes n’aimant pas la routine, cette fonction innovante est progressivement prise en considération en France.

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